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La Revue Éclair

En 1988, La Revue Éclair alors organisait des soirées de spectacles de formes brèves dans des lieux non théâtraux. Elle a ensuite élargi son activité à la production de vidéos de création, puis à la production de spectacles.

En 1997, Corine Miret et Stéphane Olry signent leur premier spectacle en commun : Des Voix dans la Maison d'Orient. Ils en confient la mise en scène à Xavier Marchand. Ce spectacle écrit à partir des objets rapportés par des réfugiés du Proche-Orient est présenté d'abord au Théâtre des Bernardines à Marseille puis au Théâtre de l'Échangeur (Bagnolet).

En 1999, est présenté Nous avons fait un bon voyage, mais de Stéphane Olry et Corine Miret, conférence sur une collection de cartes postales trouvées. Nous avons fait un bon voyage, mais produit à Paris au Théâtre de la Cité Internationale a été joué cent soixante fois en France et à l’étranger ces vingt dernières années.

La Revue Éclair crée en octobre 2002, La Vita Alessandrina Avant Projet Définitif de Stéphane Olry, mis en scène par Xavier Marchand, joué à Paris au Théâtre de la Cité Internationale dans le cadre du Festival d’Automne 2002. Ultime réunion de présentation d'un ambitieux projet culturel (construire une tour où seraient rassemblés les 1000 souvenirs de l'auteur concernant le Proche-Orient), La Vita Alessandrina est inspiré par la figure de Bernard de Zogheb, dandy d’Alexandrie qui écrivit douze opéras en italien macaronique sur des airs de variété.

En juin 2004, après avoir retrouvé dans un coffre les archives de son grand-père, officier de cavalerie, Stéphane Olry écrit le récit de ses investigations dans ces archives et la mémoire du 20° siècle de sa famille paternelle. La Chambre noire est créé à la Villa Gillet à Lyon, dans une mise en scène de Corine Miret.

Lors de cette même résidence à Lyon, Corine Miret crée son premier solo dansé Eniroc Terim sous une forme de questionnement autobiographique : Que reste-t-il d’une expérience de 30 ans de pratique des danses classique, contemporaine et baroque ?

Le Mercredi 12 mai 1976, les footballeurs de l'équipe de Saint-Étienne affrontaient à Glasgow le Bayern de Munich en finale de la coupe des clubs champions. Ce spectacle écrit par Corine Miret et Stéphane Olry est créé à Saint-Étienne en juin 2005 à la Comédie de Saint-Étienne. Ce spectacle explore ce lieu de mémoire au travers des témoignages des supporters des Verts.

À partir de 2006, Yves Chevallier est nommé directeur du Château de La Roche- Guyon. Il invite La Revue Eclair à y résider. Plusieurs spectacles seront créés les années suivantes dans ce cadre insolite.

À la demande d’Yves Chevallier, Stéphane Olry écrit Treize semaines de vertu. Inspiré par un chapitre des mémoires de Benjamin Franklin où ce dernier raconte avoir inventé un exercice de treize semaines pour devenir vertueux, Stéphane Olry décide de pratiquer cet exercice. Le spectacle est le compte-rendu de ce voyage de trois mois au pays de la vertu. Ce spectacle a été repris aux Archives Nationales dans le cadre du Festival d'Automne à Paris 2007.

En 2009 et 2010 Sandrine Buring et Stéphane Olry se rendent régulièrement à l'hôpital pour enfants polyhandicapés de La Roche-Guyon. De la rencontre avec ces enfants énigmatiques, dénués de parole et de capacité de mouvement est né un spectacle sous forme de diptyque : Hic Sunt Leones, là-bas, il y a des lions, texte de Stéphane Olry et Ch(ose) solo de danse de Sandrine Buring.
Le diptyque formé par ces deux spectacles a été présenté à La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon dans le cadre de la 66° édition du festival d'Avignon.
En 2015, la traduction anglaise D(are) + Here be lions a été porté sur la scène du Coronet à Londres, dans le cadre de Theatre of Europe.

Thierry Roisin, directeur de la Comédie de Béthune nous invite en 2008 à créer un spectacle inspiré par le "territoire du théâtre". Corine Miret décide alors de partir seule dans un village de l'Artois. Elle rompt tous ses contacts avec Paris, et pendant sept semaines, elle observe les rencontres qu'elle fait dans les lieux publics. Un voyage d’hiver est écrit par Stéphane Olry à partir de ses récits de cette expérience.

En 2009, La Revue Éclair envoie sept arpenteurs marcher le long du méridien de Paris entre Dunkerque et Barcelone sur les traces des astronomes Delambre et Méchain qui l'arpentèrent durant la Révolution Française afin d'en déduire la dimension du mètre universel. Les Arpenteurs, écrit par Stéphane Olry est créé au Théâtre de l'Aquarium à Paris en novembre 2011.

MFK Fisher n'a écrit que sur la nourriture, la cuisine, la gastronomie. Une mariée à Dijon raconte deux rencontres décisives pour cette auteure avec un serveur du restaurant « Les trois faisans » à Dijon. Le spectacle prend la forme d'un repas où sont conviés les spectateurs. Il a été créé à l'Échangeur à Bagnolet en janvier 2014.

Entre 2011 et 2014, Stéphane Olry tient le journal de ses dialogues quotidiens avec une jeune femme rencontrée à une terrasse de café. Le contrat de leur relation est de n'échanger jamais adresse internet ou numéro de téléphone, mais de se fixer des rendez-vous par cartes postales Le texte de ce journal est traversé par celui de Casanova et de son plus grand amour : Henriette, rencontrée alors qu'elle fuyait sa famille habillée en soldat. Tu oublieras aussi Henriette a été créé à l'Échangeur à Bagnolet.

Pendant trois ans (2015, 2016, 2017), La Revue Éclair a été associée au Théâtre de l'Aquarium pour un projet d'exploration du bois de Vincennes.
La Revue Éclair a invité quatre artistes à habiter successivement une saison chacun dans le studio du Théâtre de l'Aquarium: Johnny Lebigot (plasticien), Jean-Christophe Marti (compositeur), Corine Miret (chorégraphe), Stéphane Olry (auteur). À l'issue de leur habitation, ils sont chacun produit une œuvre : installation plastique pour l'un, drag requiem pour l'autre, promenades en intérieur et en extérieur pour la troisième... Les Habitants du bois, feuilleton théâtral en sept chroniques fantasques écrit par Stéphane Olry a clôturé l'ensemble du cycle en avril 2017.

En 2016 en réponse à une commande de la Commune (CDN d'Aubervilliers), Stéphane Olry et Corine Miret imaginent de déplacer un entrainement des lutteurs des Diables rouge (club de Bagnolet) sur le plateau du théâtre, accompagné d'un monologue de Corine Miret La Tribu des Lutteurs.

En 2017, après un an de pratique de Kickboxing dans un club de femmes au Blanc-Mesnil, Corine Miret a écrit Mercredi dernier, mis en scène par Stéphane Olry. Ce solo est présenté avec le Théâtre de la Poudrerie à Sevran dans 25 appartements de Seine-Saint-Denis.

En 2018, après trois ans de pratique de la boxe anglaise au Boxing Beats d'Aubervilliers, Stéphane Olry crée Boxing Paradise à la MC93 à Bobigny. Ce spectacle raconte son initiation à la boxe, mais aussi et surtout le combat de son camarade comédien et boxeur Hervé Falloux contre le cancer.

La Revue Éclair ouvre un cycle sur la mémoire familiale de la colonisation en 2019.

Avec Marisa Gnondaho dit Simon, Stéphane Olry co-écrit et joue Les petites épouses des blancs/Histoires de mariages noirs, à propos des enfants métis des anciennes colonie. Le spectacle est co-produit par le Théâtre de la Poudrerie dans le cadre d'une saison consacrée au théme de La rencontre. Ce sepctacle est joué en appartement, dans des bibliothèques, des Centres Sociaux, dans de sclubs de sports etc. à Sevran et les villes alentours. Il tourne depuis dans des théâtres et des festivals (Collectif 12 à Mantes la Jolie, La Faïencerie à Creil, la Ferme du Bonheur à Nanterre, la Faramine (Vezelay), Mucem (Marseille)  etc. (tournée en cours).

Corine Miret adapte Khady Demba, d'aprés le troisième récit de Trois femmes puissantes de Marie Ndiaye en 2020. Le spectacle est créé lors d'une résidence à l'Atelier du Plateau (Paris), avant d'avoir connu une préfigutation à La Scène Thélème (Paris).

Durant l'Été Particulier de 2020 proposé par La Ville de Paris en réponse à l'épidémie de Covid, Johnny Lebigot, Corine Miret et Stéphane Olry inventent Deux promenades chantées, contées, dansées, coiffées et instructives dans le Bois de Vincennes.

En 2021, La Revue Éclair conclue cinq années de résidences et d'explorations sur le territoire de Sevran  avec La Poudrerie-Théâtre des Habitants par la création de Conversation avec les ancêtres, triptyque de Corine Miret, Marisa Gnondaho dit Simon et Stéphane Olry.  Entre Halloween et le Jour des morts, En grandes pompes, Corine Miret emmene une promenade entre le cimetière et la salle des fêtes de Sevran. Marisa Gnondaho dit Simon raconte son voyage au Bénin lors des fêtes du Vaudou à la recherche de la sépulture de sa grand mère dans Mon aïeule de Ouidah. Et dans J'ai supprimé les oranges de mes menus, Stéphane Olry retrace la vie d'une chanteuse de cabaret juive algérienne au travers d'un dialogue entre une grand-mère et son petit enfant.