mardi 29 septembre - 8è jour au bois - sur le site de la fac

mardi 29 septembre - 9è jour au bois

Lever tôt car rendez-vous à 9h à la Varenne Chennevières chez l’ostéopathe.

Je pensais y aller en RER.

Mireille et Pauline qui sont là comme tous les matins (elles arrivent à 7h. elles se lèvent à 5h du matin) me disent que si je prends le 112 dans l’autre sens (pas en direction du château de vincennes), je peux aller au terminus qui est la Varenne Chennevières.

Super !

8h

Le bus est plein de jeunes.

Une partie descend à l’INSEP et les autres à la plaine de Mortemart où ils vont faire du sport.

Je traverse toute la banlieue sous le soleil.

Retour en RER.

Je passe à l’IGN à Saint-Mandé : ils n’ont pas de plan détaillé du bois. Un homme me dit de demander à la préfecture de Paris.

12h

rendez-vous chez Nicole et Jean-Marie Deyherassary à Vincennes. Ils sont spectateurs du théâtre. Jean-Marie a photographié les précédentes Crémaillères et Au revoir, Nicole était membre du chœur d’aventure.

Jean-Marie est urbaniste, il a fait ses études à la fac de Vincennes. Il a invité un couple d’amis à lui, étudiants à la même époque, urbanistes également.

Claude et François Dorian.

Laurent, un des fils de Nicole et Jean-Marie, est là, il revient de Londres, ainsi que Cécile Saint-Paul (qui filme depuis le début les habitants du bois)

Nous prenons l’apéro, discutons de leurs souvenirs et partons vers 15h sur le site de la fac.

J’ai donné rendez-vous à Delphine qui est intéressée aussi. Elle nous attend à la cafétéria de l’UCPA.

Chacun a sa photo aérienne de 1969, celle de 1981 (tout a été détruit en 1980) et celle de 1991 (les arbres commencent à pousser)

(Vous pouvez tout télécharger gratuitement en ligne sur le site de l'IGN : http://www.geoportail.gouv.fr/donnee/81/photographies-aeriennes?c=0.17856578434905845,46.910476289920695&z=0.021972656250003504&l=ORTHOIMAGERY.ORTHOPHOTOS::GEOPORTAIL:OGC:WMTS%281%29&permalink=yes

(vous cliquez sur l'endroit de la carte qui vous intéresse, choisissez la date que vous voulez et vous pouvez télécharger)

On trouve l’endroit de l’entrée, mais après ça, c’est la perte de repère spatial totale !

Le temps est très ensoleillé, nous croisons des hommes torse-nus qui bronzent, draguent, une femme qui nous demande ce qu’on fait dans ce coin. On lui dit qu’on cherche des traces de la fac, on lui explique qu’il y a eu une fac ici. Elle répond : et bien vous voyez, y’en a plus !

Nous nous quittons vers 18h après avoir repéré deux arbres de l'époque, des morceaux de béton, une bouche d’égout.

(photo : Jean-Marie Deyherassary)

Le soir Sylviane passe chercher le lit d’enfant qui a servi à Miya, la fille de Jean-Christophe.

Je continue mes recherches sur les traces de la fac sur internet. Je trouve des pistes.

Dominique a collé des post-it sur ma porte. C'est comme des cadeaux que je trouve en rentrant.