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Un matin au zoo

Je ne sais pas si ce sont des otaries. Pas des lamantin, le seul lamantin, récent habitant du bois, est mort happé par les système d’évacuation d’eau de son bassin.
Des phoques, non plus, ils viennent des mers australes, c’était inscrit sur l’écriteau.
Leurs corps quoique grassouillets sont gracieux. Ils s’allongent en glissant hors de l’eau sur les rochers. Se font gratter le ventre par les soigneurs. Ils plongent gaiement dans l’eau pour attraper les poissons qu’on leur jette. Heureux sur la terre ferme comme dans l’eau, tout mouvement semble facile à ses mammifères marins là.

La grande girafe mêle recule avec componction. Elle se pavane. Arrogante et gracile, la girafe. Un frêle édifice la girafe. Ici, elles sont en grand nombre, ce qui est réconfortant et évite de s’attacher à une en particulier.

L’ancien entrée du zoo, avec sa guérite de béton peinte en rose est abandonnée, mais pas détruite.